Dans le sillage de la crise de la Covid-19, les voyageurs se tournent davantage vers une nouvelle forme de tourisme : le slow-tourisme. Mais en réalité cette forme de tourisme bienveillant est pratiquée depuis bien plus longtemps. Vous avez envie de savoir :
- D’où vient ce concept ?
- De quoi il s’agit ?
- Où aller pour pratiquer le slow-tourisme ?
Cet article est fait pour vous !
La naissance du concept
Le slow-tourisme ou slow-travel est apparu au début des années 2000. Il traduit clairement le besoin de la population de vivre de façon plus humaniste, sereine et durable. Il s’agit d’un état d’esprit général adopté par de nombreux secteurs. Historiquement, le premier domaine à incarner cette tendance fut l’alimentation avec le slow-food, mouvement mené dans les années 80 par l’italien Carlo Petrini. Depuis son apparition, le slow-tourisme se développe de plus en plus et préfigure pour partie l’ère du tourisme responsable, durable et créateur de liens avec les habitants.
En quoi consiste le slow-tourisme ?
Le slow-tourisme est un état d’esprit qui incite, comme son nom l’indique, à prendre son temps. La définition stricte donnée par ministère de l’économie, des finances et de la relance est : “l’art de voyager tout en prenant son temps, de s’imprégner pleinement de la nature qui nous entoure et de la richesse du patrimoine. C’est privilégier les rencontres, savourer les plaisirs de la table, avec le souci du respect du territoire et de ses habitants.” Au réel, le slow-tourisme prend quasiment le contre-pied de la pratique du tourisme de masse, et de son corollaire : l’envie de tout faire le plus rapidement possible.
Le slow-tourisme s’appuie sur plusieurs piliers :
- Favoriser les rencontres et les échanges
- Privilégier un tourisme éco-responsable
- Se reconnecter avec la nature et les éléments qui nous entourent
- Vivre une expérience « extraordinaire”
Le voyageur s’immerge dans le territoire qu’il visite, en créant du lien. Il s’imprègne complètement de la culture locale en favorisant la rencontre et les activités qui vont susciter une expérience multi-sensorielle.
Quelles destinations privilégier pour le slow-tourisme ?
TOUTES ! Il n’y a pas de destination précise pour le slow-tourisme, vous pouvez le pratiquer partout. Le leitmotiv : garder un état d’esprit éco-responsable, bienveillant et propice à multiplier les occasions de rencontres de l’autre (habitants, commerçants, autres visiteurs…).
Quelques pistes cependant pour vos prochaines vacances :
- Voyager à travers le monde et dormir chez l’habitant avec le WWOFING. Un compromis idéal pour voyager, dormir chez l’habitant, travailler la terre, aller à la rencontre de l’autre et reconnecter avec la nature !
- Prendre un cours de cuisine avec des locaux. Vous apprendrez à cuisiner les spécialités d’un pays ou d’une région, dans une ambiance conviviale.
- Découvrir les Parcs Nationaux avec une tente sous le bras. Partez à la découverte de la Vanoise, des Cévennes ou encore des Pyrénées ! Rien de tel que de bivouaquer pendant plusieurs jours ou de dormir dans des refuges pour observer la faune et la flore de ces endroits magiques.
- Passer quelques jours sur l’Île de Ré et parcourir l’île à vélo. Idéal pour aller à la plage, découvrir les villages alentours ou encore sillonner les marais salants.
- Ou tout simplement re-découvrir sa région par le moyen de la micro-aventure. Via-ferrata, pique-nique dans la nature, canoë ou parapente : autant d’activités à faire à son rythme !
Vous l’aurez compris, le slow-tourisme n’est pas seulement un concept à la mode mais un réel état d’esprit individuel et une véritable tendance de fond sociétale. Il irrigue les nouvelles pratiques d’un tourisme créateur de sens et de liens.
La vision prônée par le fonds de dotation Essentiem, au service d’un tourisme bienveillant, reconnaît naturellement cette pratique du slow-tourisme et s’en nourrit. Pour connaitre toutes nos actions cliquezici.